Une production du Théâtre de la Pire Espèce en coproduction avec le Bob Théâtre (France) et le Théâtre de la marionnette à Genève (Suisse).
Photos: Mathieu Doyon, JVL, Jeanne Bertoux
Créé en 2014.
Pièce pour acteurs et objets.
À partir de 12 ans.
Texte : Olivier Ducas, Mathieu Gosselin et Francis Monty
Mise en scène : Olivier Ducas et Francis Monty
Scénographie, costumes et objets : Julie Vallée-Léger
Interprétation : Étienne Blanchette, Mathieu Gosselin et Alexandre Leroux
Assistance à la mise en scène : Manon Claveau
Conception sonore : Nicolas Letarte
Conception lumières et direction de production : Clémence Doray
Direction technique : Benoit Brodeur
Idée originale développée en collaboration avec : Denis Athimon et Julien Mellano
L’action se déroule dans le futur entre 204_ et 209_. Nous suivons Robert, Robert et Robert, trois québéclonautes durant leur périple dans l’hyperespace, depuis leur départ de la base spatiale internationale de Sutton dans les Cantons-de-l’Est jusqu’aux confins de la galaxie. Dans cet univers mystérieux, où les ordinateurs et les pilotes automatiques sont plus expressifs que les humains, ils nous entrainent dans le quotidien de leur confinement et de leurs explorations. Ils dénicheront entre autres une forme de vie extraterrestre, sorte de bactérie gluante qui s’immisce à l’intérieur de la pensée et qui a pour effet de poétiser le langage du porteur.
Spectacle de théâtre d’objets, de matières molles et lumineuses, Futur intérieur emmène le spectateur dans un univers unique où toutes les conventions théâtrales sont en apesanteur. Bienvenue dans un voyage à travers l’espace intersidéral, celui que l’on connait par les clichés du cinéma et des romans de science-fiction, mais aussi à travers l’espace de notre imaginaire collectif, celui de notre littérature et de notre poésie.
Prix
- Cochon tapageur pour la meilleure conception sonore (Gala des Cochons d'or de Carte Prem1ères 2015)
2014
Théâtre Aux Écuries (Montréal, Québec)
Festival Les Coups de Théâtre (Montréeal, Québec)
Une coproduction de la Pire Espèce et du Festival TransAmériques, en codiffusion avec Espace Libre
Photos: Sylvain Théoret, Sophie Martin, JVL
Créé en 2009.
Texte : Mathieu Gosselin, Marc Mauduit, Francis Monty
Mise en scène : Francis Monty
Interprétation : Céline Brassard, Mathieu Gosselin, Marcelle Hudon, Denys Lefebvre, Alexandre Leroux, Anne-Marie Levasseur, Marc Mauduit
Assistance à la mise en scène : Manon Claveau
Décor : Jonas Veroff Bouchard
Éclairages : Martin Sirois
Environnement sonore : Nicolas Letarte
Costumes et accessoires : Julie Vallée-Léger
Conseillers artistiques et chorégraphiques : Olivier Ducas, Frédérick Gravel
Direction de production : Clémence Doray
- Néo-Cochon pour l'innovation théâtrale (Gala des Cochons d'or de Carte Prem1ères 2010)
- Cochon de chiffon pour les meilleurs costumes (Gala des Cochons d'or de Carte Prem1ères 2010)
Alors que le ciel, depuis longtemps, est vide, et que se sont peu à peu effrités les anciens rites, les hommes peinent à habiter le monde. Ne sachant plus célébrer les passages — comment devenir adulte ? comment aimer, expier, mourir? —, ils cherchent à dépasser l’insignifiance de leur condition. Certains d’entre eux, traversant l’existence à tâtons, tentent de retrouver, par la fabrication de rituels nouveaux, un peu de leur humanité.
"un spectacle enchanteur, dépaysant, on ne peut plus carnavalesque, au sens bakhtinien du terme, jouissive juxtaposition de grotesque et de sacré." - Christian Saint-Pierre, Le Voir
"Enivrantes richesses" - Alexandre Cadieux, Le Devoir
"L'œil et l'esprit sont constamment ravis par l'ingéniosité des créateurs." - Alexandre Vigneault, La Presse
"Gestes impies est possiblement le spectacle le plus onirique, le plus créatif de la compagnie qui nous étonne encore et toujours." - David Lefebvre, Montheatre.qc.ca
"Un maëlstrom d'originalité." - Le Détracteur constructif
Théâtre le Clou!
Photographies du spectacle spinprod.com et JVL
Créé en 2012 en résidence au Théâtre La Licorne (Montréal) et à la Maison de la culture Mercier (Montréal).
Tout public dès 14 ans.
Texte David Paquet
Mise en scène et dramaturgie Benoît Vermeulen
Interprétation Samuël Côté, Florence Longpré et Pascale Renaud-Hébert
Scénographie, costumes et accessoires Julie Vallée-Léger
Lumière Alexandre Pilon-Guay
Environnement sonore Larsen Lupin
Assistance à la mise en scène et régie Martine Richard
Direction technique et de production Maxime Clermont-M.
Direction technique de tournée et régie Nicolas Fortin ou Maryline Gagnon
Photographies du spectacle spinprod.com
Bande-annonce Christian E. Roy
Centre du théâtre d'aujourd'hui
Photos : Valérie Remise, JVL
Septembre 2017
Texte : Evelyne De la Chenelière
Mise en scène : Sylvain Bélanger
Interprétation : Rabah Aït Ouyahia
Assistance à la mise en scène et régie : Julien Veronneau
Scénographie : Julie Vallée-Léger
Conception lumière : Cédric Delorme-Bouchard
Costumes : Marc Senécal
Musique originale : Guido Del Fabbro
Maquillages : Angelo Barsetti
Bashir Lazhar retrace le parcours d’un immigrant nouvellement arrivé au Québec, qui remplace au pied levé une institutrice qui s’est suicidée dans l’enceinte de l’école. La personnalité de Bashir et ses initiatives pédagogiques se heurtent à la frilosité et à l’incompréhension de ses pairs et des parents d’élèves. Les préjugés latents font surface et révèlent le choc provoqué par la rencontre des cultures.
La recréation de ce texte d’Evelyne de la Chenelière, 10 ans après sa création et une adaptation cinématographique couronnée de succès, met en lumière un répertoire québécois vivant qui, au cœur de la crise migratoire et du repli identitaire des pays de l’Occident, se révèle d’une vibrante actualité.
Direction de Marcelle Dubois
Photos: David Ospina et JVL
Depuis la 11e édition en 2012
Scénographies du festival, spectacles d'ouverture, fermeture et bénéfice : Julie Vallée-Léger
Codirection artistique : Marcelle Dubois, assistée d’un artiste invité différent chaque année, assure la direction artistique du festival.
Responsable des communications : Valérie Desautels
Direction de production et régie : Clémence Doray, Marie-Aube St-Amand-Duplessis
Scénographie : Julie-Vallée-Léger
Régie : Marie-Claude D’Orazio, Marie-Aube St-Amand-Duplessis
Conception d’éclairages et régie : Marie-Aube St-Amand-Duplessis, Leticia Hamaoui
Relations de presse : Valérie Grig et Laïma A. Gérald, pour Rugicomm
Vidéo et montage : Mathieu Doyon et Marie-Claire Doyon
Photographe : David Ospina
Responsable de la billetterie : Grégory Dobel
Le Festival du Jamais Lu propose aux auteurs de théâtre, essentiellement de la relève, une tribune pour la lecture de leurs textes inédits. Pensées par des metteurs en scène et portées par la voix de comédiens, ces lectures théâtrales font jaillir des langues, des formes, des styles très variés, mais tous empreints d’une envie commune : celle d’interroger, au moyen de la fiction, le monde dans lequel nous vivons. Nos programmations veulent présenter un panorama actuel de notre société.
Pendant une dizaine de jours, les Écuries sont le théâtre d’œuvres fraîchement achevées, de projets éditoriaux spéciaux, d’événements communautaires, de lectures jeune public et de classes de maîtres, dans une ambiance cabaret où l’on peut traîner tardivement autour d’un verre question de refaire le monde, inspirés par les mots entendus.
http://www.jamaislu.com/
Les voyageurs immobiles
Photos: JVL, Voyageurs immobiles et Marie-Ève Huot
Crée en 2013
Traduction Pierre Doome | Mise en scène Milena Buziak | Interprétation Valérie Dumas et Diane Labrosse | Composition sonore Diane Labrosse | Scénographie et costumes Julie Vallée-Léger | Éclairages David Perreault Ninacs | Illustration de l'affiche Lavinia Manea | Relations de presse Marie Marais
Théâtre de la Pire-Espèce
Photos et vidéos: Mathieu Doyon
Créé en 2014.
Tous publics à partir de 15 ans.
Texte, mise en scène et interprétation Olivier Ducas
Scénographie et écriture scénique Julie Vallée-Léger
Coordination artistique Manon Claveau
Conception sonore Nicolas Letarte
Conception lumières Thomas Godefroid
Codirection technique Camille Robillard
Direction de production, codirection technique Clémence Doray
Collaboration artistique Étienne Blanchette et Daniel Desparois
Assistance à la scénographie Catherine Renaud D.
rix
- Cochon plastique pour la meilleure scénographie, partagé avec le spectacle Petit bonhomme en papier carbone (Gala des Cochons d'or de Carte Prem1ères 2014)
Sur scène, un acteur. Autour de lui, une table, une caméra et une centaine d'objets et de matériaux avec lesquels il construit, dessine, évoque des villes. Tantôt il nous raconte l’histoire torturée d’une ville ; tantôt, il dresse le portrait des habitants d’une autre. Ici, il s’intéresse à l’architecture ou à l’urbanisme ; là, à la croissance démographique. Avec sa caméra, telle une boule de cristal, il nous entraine dans un voyage au cœur des obsessions des cités modernes et nous offre avec chaque ville, devenue métaphore, symbole, effigie, une réflexion multiforme sur notre rapport aux autres et au monde.
Olivier Ducas et la scénographe Julie Vallée-Léger, avec leur habituelle magie low-tech, explorent ici les valeurs symboliques et poétiques des objets pour créer une insolite galerie de villes imaginaires. Ici pas question de scénarios classiques, de traditionnelles intrigues ou de transformations psychologiques des personnages. La forme de Villes est une liste, une collection, dont le sens se déploie à deux niveaux :
- dans le portrait de chaque ville, révélé à travers les objets, l’œil de la caméra et le récit du voyageur
- dans l’assemblage de ces portraits qui se répondent entre eux, soit sur le plan thématique, soit sur le plan formel (utilisation de miroirs, de sable, de photos, etc), soit par une même écriture (description, témoignage, énumération, etc).
Avec ce spectacle, Olivier Ducas poursuit une réflexion sur la tension entre réel et imaginaire et sur la surpuissance d’évocation des images projetées, réflexionentreprise en 2008 avec Roland, la vérité du vainqueur.
« Sublime et brillant » - Jean Siag, La Presse
« Devant les immeubles qui surgissent, les murs qui se dressent, les objets qui se métamorphosent, on ne peut que s'émerveiller. » - Christian Saint-Pierre, Le Devoir
« Une escapade en première classe dans des villes imaginaires, là où se côtoient le rêve, le rire, la réflexion, le ravissement, sans oublier la folie créatrice d'Oliver Ducas et de Julie Vallée-Léger. » - Isabelle Brisebois, Le Droit
« A magnificent creation... and we are the "flâneur " of his little collection of cities, Baudrillard is in the wings, so is Baudelaire , watching, wondering, taking it easy, enjoying the surfaces, the graffiti, the sounds , the new urban space devoid of living creatures.. DON’T miss this. »- Alvina Ruprecht, Capital Critics'Circle
2014
Création au Théâtre Aux Écuries (Montréal, Québec)
Festival international de théâtre de l'Assomption (L'Assomption, Québec)
La Nouvelle Scène (Ottawa, Canada)
2015
Festival du Mois Multi (Québec, Québec)
Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières (France)
Festival Les Francophonies en Limousin (France)
Festival Art'Pantin (France)
2016
Tournée au Québec (Montréal, Rouyn-Noranda, Gaspé, Baie-Comeau)
Première anglophone au Theatre Junction Grand (Calgary, Canada)
TREFF Festival (Tallinn, Estonie)
2017
Manipulate Festival (Royaume-Uni)
UNE PRODUCTION DE SYSTÈME KANGOUROU
Photos: Jonathan Lorange
Créé en 2017, repris en 2018 au Festival Trans-amérique et au Carrefour international de Québec.
Un spectacle de Système Kangourou
Idéation et direction artistique Anne-Marie Guilmaine + Claudine Robillard
Interprétation Evangelos Desborough + Abolfazl Habibi + Niloufar Khalooesmaeili + Jonathan Morier + Claudine Robillard + Richard Touchette
Texte Collectif
Mise en scène Anne-Marie Guilmaine
Accompagnement dramaturgique Mélanie Dumont
Scénographie Julie Vallée-Léger
Éclairages Marie-Aube St-Amant-Duplessis
Conception sonore Thomas Sinou
Direction technique et régie Amélie-Claude Riopel
Régie son Mériol Lehmann
Création avec le soutien de Théâtre Aux Écuries + Maison de la culture Côte-des-Neiges + Maison de la culture Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension + Maison de la culture Frontenac
Création au Théâtre Aux Écuries, Montréal, le 18 avril 2017
Combien de projets échafaudés s’empoussièrent-ils sur nos tablettes? Certains sont périmés ou inaccessibles. D’autres continuent de nous tenailler. Non Finito s’articule autour de la biographie de Claudine Robillard. À l’âge de la retraite pour les athlètes, la performeuse a dû inventer une cure pour se guérir d’une propension à l’inachèvement et passer à l’acte. Transformant sa quête en enquête, elle est allée à la rencontre de ses contemporains pour confronter son histoire à celle des autres. Sur scène, elle tentera de se délivrer des projets non finiti qui la hantent.
«Comment déterminer qu’un projet est achevé? Pourquoi accorder autant d’importance au nombre de projets réalisés au cours d’une vie? L’urgence d’accomplissement n’est-elle pas un symptôme du désir de performance de notre époque allant de pair avec une manière de consommer ses rêves et de “rentabiliser” son existence?» – Claudine Robillard et Anne-Marie Guilmaine
Mandoline Hybride
Photos : Svetla Atlanasova
Présenté en première mondiale les 11-12-13 février 2016 à Montréal à l’Usine C / Codiffusion de Tangente + Festival Temps d’Images
DIRECTION ARTISTIQUE, CHORÉGRAPHIE, CRÉATION VIDÉO ET PERFORMANCE Catherine Lavoie-Marcus et Priscilla Guy
CONCEPTION SONORE Michel F. Côté
PROJECTIONS ET EFFETS VIDÉO Antoine Quirion Couture
LUMIÈRE Paul Chambers
SCÉNOGRAPHIE Julie Vallée-Léger
COSTUMES Marie-Christine Quenneville
DIRECTION TECHNIQUE Samuel Thériault
REGARD EXTÉRIEUR Marie Claire Forté
Deux femmes tentent de rester fidèles à elles-mêmes. Coincées au centre d’une fresque vidéo où leur image se démultiplie et vole en éclat, elles se singent et se rejouent compulsivement pour ne pas se dissoudre. Cependant, leurs espoirs restent mal arrimés à leur destin ; elles sont sans cesse en retard ou en avance sur elles-mêmes. De proche en proche, des présences féminines viennent à leur rescousse (Marguerite Duras, Chantal Akerman, Martha Rosler, Amy Greenfield, Maya Deren, Lygia Clark), mais leur rumeur s’achève de loin en loin. Nommons cela une imposture.
La correspondance écrite, l’échantillonnage vidéo et sonore, la citation, l’improvisation, l’agir sans rien faire et quelques phrases à chanter se sont retrouvés au cœur de notre processus créatif.
Singeries est le prolongement de notre amitié et notre amitié est ceci : un rendez-vous ni réussi ni raté, mais sans cesse reconduit. Nous sommes rivées l’une à l’autre parfois sans trop savoir pourquoi, dans un dialogue incessant comme dans la lassitude à devoir dialoguer. Nous prévoyons une reprise de cette pièce à tous les dix ans jusqu’à notre mort.
Photo © S. Elbadawi I. Fonds W. I.
Production : O Mcezo*, Washko Ink. - Comores, BillKiss* - France
Novembre 2018, Ivry-sur-scène et Paris
Texte et mise en scène : Soeuf Elbadawi
Conception théâtre d’objets et manipulation : Francis Monty en complicité avec la scénographe Julie Vallée-Léger
Avec André Dédé Duguet, Leïla Gaudin, Francis Monty, Soeuf Elbadawi et Mourchid Abdillah, Mohamed Saïd, Chadhouli Mohamed du chœur soufi Lyaman
Création lumière et régie générale : Matthieu Bassahon
Scénographie : Margot Clavières et Julie Vallée-Léger
Fabrication de la marionnette : Chann Delisle
Soeuf El Badawi est un intranquille à l’intranquillité partageuse, contagieuse. Intranquille… comme on dirait indigné, révolté, insurgé ou plus simplement humain. Furieusement humain. Un obsédé du genre humain !
Il est né aux Comores, archipel que la politique malmène. Tout vient de là et tout y revient, la source, la piste, la quête. Il ne peut se satisfaire du consensus, du ventre mou, de l’accord des « on ».
Alors, il traque les « gros mots » dans leur duperie sournoise… « Colonisation » par exemple. Un mot, « un peu fatigué » mais « têtu » dont il dénonce l’immédiate actualité. Il doute et interroge. Il s’emporte et s’encolère.
Alors, il s’adjoint d’autres imaginaires, un chœur soufi, un conteur martiniquais et des complicités québécoises. Alors, il convoque le fou, le conteur, l’artiste pour un rencontre sous-marine avec le coelacanthe, « un très vieux poisson à qui on ne la raconte plus » et qui a vu l’homme arriver… Avec eux, il fustige les « assassins d’aube », met à nu la part de l’ombre et en appelle à une autre lecture de l’histoire, de son monde, de… notre monde.
Un fantastique poétique, une poésie fièvre pour un « Moroni blues », une colère avec sa « fanfare des fous » et ses « obsessions de lune ».
Coproduction :
Théâtre Antoine Vitez, Ivry-sur-scène
Le Tarmac - La scène internationale francophone
En partenariat avec :
Théâtre-Studio d’Alfortville
Festival Les Théâtrales Charles Dullin
Avec le soutien en France du Théâtre-Studio d’Alfortville | de La Chartreuse de Villeneuve Lez-Avignon, centre national des écritures du spectacle | de Anis Gras - le Lieu de l’Autre à Arcueil | au Québec du Théâtre de la Pire Espèce à Montréal | de la Commission Internationale du Théâtre Francophone (Exploration) | de la Drac Ile-De-France Ministère de la Culture | de la Région Ile-de-France | du Département du Val de Marne.
Projet Mû
Photos: Projet Mû
Créé en 2012
À partir de 8 ans
Les histoires ont la mauvaise habitude de commencer bien avant notre arrivée. C’est le cas de Vipérine qui doit régler les problèmes de sa sœur décédée dont l’âme est prisonnière de l’arbre aux rubans. Commence alors une épopée qui mènera l’enfant jusqu’au royaume des ombres, sous l’œil d’un narrateur mystérieux .
En abordant de front les thèmes de la résilience et du deuil, la production se révèle étonnamment drôle et lumineuse. En suivant les péripéties rocambolesques de l’héroïne, le public est conquis par sa furieuse envie de vivre et plonge avec elle dans cette quête fantastique pour se délivrer de la souffrance. Cette nouvelle collaboration entre l’auteur Pascal Brullemans et la metteure en scène Nini Bélanger marque une première incursion de la compagnie dans l’univers jeune public. Créée pendant l’édition 2012 des Coups de théâtre, la production fut présentée en janvier 2013 au CNA, puis aux Rencontres théâtre ado, avant d’entreprendre une tournée en France.
TEXTE Pascal Brullemans (édité chez Lansman)
MISE EN SCÈNE Nini Bélanger
ASSISTANCE Andrée-Anne Garneau
SCÉNOGRAPHIE Julie Vallée-Léger
COSTUMES Geneviève Bouchard
ÉCLAIRAGES David-Alexandre Chabot
CONCEPTION SONORE Michel F. Côté
DIRECTION TECHNIQUE Jérémi Guilbault-Asselin
COMÉDIENS Michel Mongeau, Marylin Perreault
Sébastien Rajotte et Léonie St-Onge
Conservatoire d'art dramatique de Montréal
Photos : Conservatoire
2015
Texte: Joël Pommerat
Adaptation : Olivier Sylvestre.
ise-en-scène : Catherine Vidal
Interprétation : Nicolas Dionne-Simard, Annie Éthier, Maylina Gauthier, Maxime Genois, Philippe Gougeon, Sophie Grenier, Maude Hébert, Laury Huard, Philippe Prévost
Scénographie : Julie Vallée-Léger
Conception costumes : Cynthia St-Gelais
Conception sonore : Francis Rossignol
Conception lumières : Alexandre Pilon-Gay
Photos : Olivier Calicis
Mise en scène Benoît Vermeulen et Anne Courel
Texte Karin Serres
Assistance à la mise en scène Martine Richard
Avec Eve Lemieux, Jean-Frédéric Messier, Mehdi Limamet Sarah Vermande ainsi que 7 adolescents
Scénographie Stéphanie Mathieu
Costumes, accessoires et images vidéo Julie Vallée-Léger
Éclairage Alexandre Bazan
Environnement sonore et musique Jean-Frédéric Messier
Médiation culturelle Myriam Fugère
Direction technique Jean Duchesneau
Je suis le contrepoids du monde est une coproduction entre le Théâtre Le Clou et la Compagnie Ariadne (France), en partenariat avecL'Isolat Théâtre (Belgique).
Avant de créer le spectacle, une série de laboratoires en France, en Belgique et au Québec ont enrichi le processus de création. Le spectacle est créé en 2019 à la suite d'une résidence de création à Namur (Belgique).
Dans une usine abandonnée de son quartier, Jessica tombe sur Samir, un garçon de son âge, dansant sur une chaise au milieu d’une pièce vide! Il lui raconte que le plancher sur lequel ils se trouvent est bien spécial : si on sait l’écouter, on peut y entendre l’écho des drames qui accablent la planète. Comme d’autres jeunes faisant partie d’un groupe secret, Les Veilleurs, il crée de la beauté pour apaiser les douleurs du monde. Ensemble, ils prennent le pari que par le geste artistique, ils peuvent aider à apaiser les maux de la terre.
Je suis le contrepoids du monde, c’est l’histoire d’un engagement poético-artistique et un appel à la solidarité.
Galas du théâtre émergent organisé par Carte Prem1ère
Photos: JVL, Eugène Holtz
De 2009 à 2015
Scénographie: Julie Vallée-Léger
Mission de Carte prem1ère
Quelles que soient leurs motivations, les artistes qui produisent eux-mêmes un spectacle sont toujours soumis à une imposante contrainte : ils doivent composer avec de petits budgets. Dans ce contexte, une maigre part des ressources financières peut être attribuée à la promotion et au rayonnement des spectacles qu'ils créent. Et c'est là que Carte Prem1ères trouve son utilité !
Carte Prem1ères permet aux compagnies associés à sa programmation de mettre leurs efforts en commun, en se dotant d'outils qui leur permettent d'augmenter la portée et le rayonnement de leur démarche artistique et, ultimement, de mieux rejoindre le public auquel elles adressent leurs spectacles.
Du Bunker et théâtre du Party chinois
Photos: Chloé Poirier-Sauvé, Mariane Benny-Perron
Création prévue pour 2018
Texte et Mise-en-scène : François Bernier
Création : Francesca Barcenas, Mariane Benny Perron, François Bernier, Maxime Clermont-M., Benoit Côté, Catherine Coutu, Maxime Clermont, Amélie Dallaire, Olivier Gaudet Savard, Hubert Lemire, Alexis Lefebvre, Christian Pelletier, Nathalie Plaat, Amélie Dallaire, Julie Vallée Léger, Vincent Rouleau, Anick Viau, Tania Viau.
Ce spectacle en est un de théâtre interactif à base documentaire qui peut parfois prendre la forme d’un atelier de croissance personnelle. On y interroge la quête du bonheur et les outils proposés pour y accéder à travers le récit de gens qui ont perdu des êtres chers à cause du suicide.
Production Hotel Motel de Philippe Ducros
Photos: David Ospina
Créé en 2015 à l'Espace libre
Avec Gisèle Kayembe, accompagnée de Marie-Louise Bibish Mumbu, Philippe Ducros et de Papy Maurice Mbwiti
Texte de Marie-Louise Bibish Mumbu
Adaptation théâtrale et mise en scène de Philippe Ducros
Assistance à la mise en scène Manon Claveau
Éclairages Thomas Godefroid
Scénographie Julie Vallée-Léger
Direction technique (création) Caroline Turcot
Direction technique et Régie Samuel Patenaude
Direction administrative Marie-Christine André
Direction de tournée Charlotte Ménard
Communications Marie Semel
Une journaliste quitte son pays natal, le lieu de ses amours et de ses deuils, en quête d’un futur meilleur. En plein Airbus, le vertige la surprend. A-t-elle bien fait ? Elle plonge alors dans ses souvenirs et se remémore ce qu’elle quitte. Au fur et à mesure que se déroule cette soirée festive où se côtoient les odeurs, les vapeurs et la cacophonie du Congo, la nouvelle immigrante nous guide à travers les rues et les différents quartiers de cette mégapole qu’est Kinshasa, 4e ville la plus peuplée d’Afrique. Peu à peu, on y rencontre la faune de cette capitale si puissante, ses jeunes en pleine guerre vestimentaire, ces enfants des rues et ces enfants soldats, ces chauffeurs de Kombi, ce transport en commun où s’entasse la population en quête de la pitance de la journée, etc.
À mi-chemin entre une bouffe entre amis et une discussion géopolitique, cette visite guidée des souvenirs du personnage est interrompue par des échanges décontractés entre l’auteur et le metteur en scène, sur les réalités du Congo, sur ses enjeux et ses liens avec le Canada. Depuis 1994, sévit en République démocratique du Congo, le conflit le plus meurtrier depuis la Deuxième guerre mondiale. 3 à 6 millions de Congolais y sont morts. Or, les différentes milices s’arment en vendant à rabais les zones qu’ils occupent aux minières internationales. Et on dit que 75 % de l’industrie minière mondiale aurait le Canada comme lieu d’enregistrement
http://productionshotelmotel.com/cr%C3%A9ation-bibish-de-kinshasa.php
Théâtre de la Pire Espèce et Marcelle Hudon
Photos: Mathieu Doyon
Création mars 2018 au Théâtre Aux Écuries à Montréal.
Public cible : tous publics à partir de 14 ans.
COPRODUCTION : Marcelle Hudon et le Théâtre de la Pire Espèce
TEXTE : Francis Monty, d’après L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, de Robert Louis Stevenson
MISE EN SCÈNE : Marcelle Hudon et Francis Monty
MASQUES, MARIONNETTES ET SCÉNOGRAPHIE : Marcelle Hudon
INTERPRÉTATION : Bernard Falaise, Louis Hudon, Marcelle Hudon et Francis Monty
MUSIQUE : Bernard Falaise
COLLABORATION À LA CRÉATION : Louis Hudon
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE : Marie-Claude D’Orazio
SECOND ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE : Jonathan Cusson
COLLABORATION À LA MISE EN SCÈNE : Olivier Ducas
CONCEPTION DES COSTUMES ET CONSEILS SCÉNOGRAPHIQUES : Julie Vallée-Léger
CONCEPTION DES LUMIÈRES : Thomas Godefroid
DIRECTION DE PRODUCTION ET TECHNIQUE : Clémence Doray
ACTEURS LORS DES ÉTAPES DE RECHERCHE : Étienne Blanchette et Anne Lalancette
STAGE À LA MISE EN SCÈNE : Joanie Fortin
Soutiens Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des Arts du Canada et Conseil des arts de la Ville de Montréal
Marcelle Hudon remercie Casteliers, Puppet Animation Scotland, Pierre Loubier et la Coopération culturelle Québec-Royaume-Uni.
Résidence de création offerte par le Carrefour culturel de Notre-Dame-des-Prairies.
Le processus de création
Collaborateurs de longue date, Marcelle Hudon et Francis Monty du Théâtre de la Pire Espèce assemblent ici leurs médias théâtraux de prédilection (masque, marionnette et théâtre d’ombre) à la puissance des mots et de la musique en direct pour évoquer le mystère et l’étrangeté de cette fable de l’époque victorienne. Les différents niveaux de jeu ainsi créés s’attachent à illustrer les différents niveaux de conscience des personnages : réalité, rêve nocturne, souvenirs, fabulation…
« Le récit est amené par le notaire Utterson, Poole, le majordome du Dr Jekyll et une dame à la fenêtre, seule témoin du meurtre de Denver Carew. Nous sommes des joueurs. Nous prenons un grand plaisir à confondre les questions morales de ces personnages avec celles de Jekyll et de Hyde. Nous nous plaisons à renforcer l’idée que, sous la pression des dictats sociaux, nous sommes tous potentiellement susceptibles de dérèglements. »
Marcelle Hudon
Une production du Théâtre de la Pire Espèce en coproduction avec le Festival Méli'Môme de Reims (France) et le Festival Petits et Grands de Nantes (France) et en partenariat avec le Bouffou Théâtre à la Coque (France).
Photos: Eugene Holtz
Créé en 2012 au Festival Les Coups de Théâtre.
À partir de 12 ans.
Texte et mise en scène : Francis Monty
Interprétation : Francis Monty ou Étienne Blanchette
Musique originale et régie : Mathieu Doyon
Assistance à la mise en scène : Manon Claveau
Scénographie : Julie Vallée-Léger
Dessins : Francis Monty et Julie Vallée-Léger
Collaboration à la création : Étienne Blanchette
Conseil lumières : Thomas Godefroid
Codirection technique : Nicolas Fortin
Codirection technique et direction de production : Clémence Doray
- Cochon d'or pour la meilleure production (Gala des Cochons d'or de Carte Prem1ères 2014)
- Cochon dramatique pour le meilleur texte (Gala des Cochons d'or de Carte Prem1ères 2014)
- Cochon tapageur pour la meilleure conception sonore (Gala des Cochons d'or de Carte Prem1ères 2014)
- Cochon plastique pour la meilleure scénographie, partagé avec le spectacle Villes (Gala des Cochons d'or de Carte Prem1ères 2014)
Ce texte se veut un écho à Léon le nul, coproduit en 2005 avec le Théâtre Bouches Décousues. Éthienne, frère de Léon, personnage central de ce nouveau récit, transporte une autre vision de la famille. Si Léon tentait de s'affranchir de son lien de dépendance à l'égard de sa mère, Éthienne, petit bonhomme en papier carbone et à l'histoire sale, va plutôt tenter, lui, de se débarrasser de son père, un homme-vache qui marche mal et lentement, qui a peur de tout et qui agit très peu. Un père inutile.
L'histoire explore ce qu'il y a de mythique dans cette famille québécoise. Éthienne ne peut pas (ou ne veut pas) s'expliquer ses origines de façon rationnelle. Sa famille est démesurée : comment sa mère a-t-elle pu enfanter, sans le secours des dieux, 57 enfants? Si laids! Si bêtes! Pourquoi est-il le seul à être doué de raison? Il s'agit là, sans contredit, d'un signe de l'au-delà. Mais surtout, il ne peut se satisfaire de ce père mou, à demi bovin. Il doit trouver une raison à ce châtiment, on a sûrement transformé ce père en vache pour une faute commise par un autre membre de la famille… Il doit savoir, il doit trouver une cause toute-puissante pour donner un sens à sa condamnation. Quitte à inventer l'origine de tous ces troubles.
« On se régale de voir se matérialiser, grâce à quelques bouts de papier déchiré, cette histoire complètement débridée, servie par une ingéniosité et une dextérité dans la manipulation qui forcent l’admiration. Ce Petit Bonhomme en papier carbone va certainement laisser des traces partout... »
Michelle Channonat, Reveujeu.org, avril 2014
« Perle noire alliant audace et invention [...] On y reviendra. » -
Michel Bélair, Le Devoir, novembre 2012
« Le texte est intelligent, poétique. La mise en récit à l'aide des objets est ingénieuse, fluide. Une mise en scène réussie, superbement interprétée par Francis Monty et son accolyte à la régie, Mathieu Doyon. » -
Cynthia Boucher, Blogue La Vitrine, novembre 2012
« Le rire fuse sans retenue, la fragilité du papier captive, l’alternance des émotions emplit de vulnérabilité et d’empathie. Ravissant et tordant. » -
Brigitte Manolo, DFDanse. com, novembre 2012
« Une fois de plus, Francis Monty fait la preuve de son incroyable talent de conteur et de sa connaissance des objets qu’ilmanipule. [...] Captivé par le récit surgissant du papier, on ne peut que se laisser surprendre par les inventions de Monty et de son coéquipier à la musique, Mathieu Doyon. » -
Daphné Bathalon, Montheatre.qc.ca, novembre 2012
« J’ai bien aimé car l’histoire était drôle, et le choix d’objets était bon. Je n’avais jamais vu de théâtre d’objet. [...] J’ai envie que Francis Monty revienne. »
« J’ai adoré ! C’était amusant et je n’avais jamais vu ce genre de spectacle. J’aimerais le revoir. »
« J’ai beaucoup aimé ce spectacle car il nous a dit la haine que l’on peut avoir toute notre vie contre nos parents. Francis Monty nous a expliqué cette période en nous faisant rire et d’une manière totalement différente que l’on peut voir dans d’autres spectacles. Je pourrai revoir ce spectacle fini avec un grand plaisir. Pour certains d’entre nous, ce spectacle était le "premier spectacle en chantier". »
« Ce que j’aime bien dans le spectacle, ce sont les jeux de mots (sur les vaches), les moqueries et le langage familier. [..] J’ai trouvé ça original, surtout la représentation des personnages et quand les objets ont une 2e fonction. »
2012-2013
Rencontres Théâtre ados (Laval, Québec)
Festival Petits et Grands (Nantes, France)
Festival Méli'Môme, La Comédie de Reims (Reims, France)
Festival Les Coups de Théâtre, Théâtre Aux Écuries (Montréal, Québec)
Théâtre Lillico, Festival Marmailles, Rennes, France
2013-2014
Théâtre Aux Écuries (Montréal, Québec)
Festival Ribambelle, Théâtre du Champs Exquis (Blainville-sur-Orne, France)
Festival Méliscènes (Aurey, France)
L'Hippodrome, Scène nationale de Douai (France)
Centre National des Arts (Ottawa, Ontario)
15e Semaine internationale de la marionnette en pays neuchâtelois (Neuchâtel, Suisse)
Théâtre Aux Écuries (Montréal, Québec)
2014-2015
Les 7 Collines, scène conventionnée (Tulles, France)
Côté Scène (Sherbrooke, Canada)
Festival des souris, des hommes, Espace culturel Treulon (Bruges, France)
Oh ! Festival (Monthey, Suisse)
Festival du Chaînon Manquant (Hennebont, France)
Festival Marionnettissimo (Tournefeuille, Québec)
Espace Bonnefoy (Toulouse, France)
Festival Petites Formes Mouvantes et Émouvantes (Meung-sur-Loire, France)
Théâtre Aux Écuries (Montréal, Québec)
2015-2016
Festival de Casteliers (Montréal, Québec)
Centre culturel de Canteleu (France)
L'Archipel (Granville, France)
Bouffou Théâtre à la Coque (Hennebont, France)
Festival Marionnettissimo, Tournefeuille, France
Festival du Chaînon Manquant (Laval, France)
Théâtre Aux Écuries (Montréal, Québec)
2017
Festival Momix (Kingersheim, France)
Salle du Scaouët (Baud, France)
Salle de diffusion Parc-Extension (Montréal, Québec)
Théâtre de la Pire Espèce
Photos: JVL et Yanick MacDonald
Créé en 2008
À partir de 10 ans
Texte et mise en scène : Olivier Ducas
Interprétation à la création : Daniel Desparois et Geoffrey Gaquère
Interprétation en tournée : Étienne Blanchette et Daniel Desparois en alternance avec Alexandre Leroux
Assistance à la mise en scène : Claudia Couture
Scénographie : Julie Vallée-Léger - Scénographie des laboratoires: Déline Pétrone
Conception sonore : Benoît Durand-Jodoin
Conception lumière : Thomas Godefroid
Direction de production et régie lumières : Julie Brosseau-Doré
Régie son : Amélie-Claude Riopel
- Prix Accès culture à la bourse RIDEAU (2009)
- nominé dans la catégorie "Meilleur spectacle jeune public" par l'Association québécoise des critiques de théâtre.
Au début, il y a un livre : La chanson de Roland, une vieille épopée écrite en vieux français avec un héros qui a un nom de vieux. Mais quel héros ! Un vrai chevalier, pas le genre qui tue des dragons et qui sauve des princesses, non, le genre qui fait son travail : la guerre.
Roland (la vérité du vainqueur), c'est l'histoire d'un homme qui se transforme en légende ; l'histoire d'une guerre sainte entre Chrétiens et Musulmans (une vieille histoire pas réglée) ; c'est aussi l'histoire d'un livre fascinant, captivant, épouvantable. Un livre qui va changer l'Histoire...Un duo duel de conteurs, armés de marionnettes.
2008
Salle Jean-Claude-Germain du Théâtre d'Aujourd'hui - CRÉATION (Montréal)
Maison de la culture du Plateau Mont-Royal (Montréal)
2009
Festival du monde arabe (Montréal)
Tournée au Québec
2010
Festival Méli'Môme (Reims, France)
Centre National des Arts (Ottawa)
Tournée des Maisons de la culture du Québec et dans d'autres lieux du Québec
2011
Rencontre Théâtre Ados (Laval)
Festival À pas contés (Dijon, France)
Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières (France)
Festival Les Francophonies de Limoges (France)
Tournée au Québec
2012
Théâtre Aux Écuries (Montréal)
Festival Salles Mômes (Hennebont, France)
Festival théâtral du Val d'Oise (région parisienne, France)
Festival Marionettissimo (Tournefeuille, France)
2013
Festival Momix (Kingersheim, France)
Tournée dans plusieurs villes de France
2014
Festival Géo-Condé (France)
2015
Tournée en France
« La bouleversante histoire de Roland nous est racontée de façon irrésistible avec des objets, bien sûr — des silhouettes découpées dans le papier, une corde à linge, un seau en métal, des casques en carton très réussis, des rouleaux d'images qui défilent — mais aussi grâce à des projecteurs et des jeux d'ombres grostesquement saisissants. »
(Le Devoir / mai 2008)
« Le voyage est d'un magnétisme et d'un humour irrésistibles. La musique est épique à souhait. Une captivante relecture de l'œuvre. »
(Voir Montréal / mai 2008)
« Au cours des dernières années, les fondateurs du Théâtre de la Pire Espèce ont jeté les bases d'une véritable méthode de création. Procédant à une édification simultanée de tous les aspects d'un spectacle, refusant ainsi d'accorder préséance au texte, ils amalgament les disciplines et assemblent les registres les plus divers avec un sens indéniable de l'équilibre. »
(Revue Esse No 54 / 2005)
Théâtre de la Pire Espèce
Photos: Mathieu Doyon
Créé en 2011.
Public adulte ou à partir de 15 ans.
Créateurs et interprètes : Olivier Ducas, Marcelle Hudon, Francis Monty
Musiciens : Alexis Dumais, Clemens Merkel
Avec les textes et les marionnettes de Felix Mirbt, avec l'aimable autorisation d'Almut Ellinghaüs
Collaborateur à la création : Clemens Merkel
Concepteur sonore et musicien bruiteur : Nicolas Letarte
Assistante à la mise en scène, directrice de production : Clémence Doray
Concepteur des éclairages : Régis Guyonnet
Conceptrice costumes : Julie Vallée-Léger
Vidéo : Marcelle Hudon
Recherchistes : Marcelle Hudon, Almut Ellinghaüs
Personnes-ressources : Almut Ellinghaüs, Marianne Mirbt, Tom Miller, Robert Moore, John et Cathy Nolan (Rag and Bone Theatre), Guy Mignault, Guy Warrin, Lawrence Cherney, Thereza Przybilski, Manie et Ferry Roelofs.
En 1943, alors qu'il n'a que 12 ans, Felix Mirbt traverse l'Allemagne à bicyclette avec son père. Il transporte dans sa sacoche : trois millions et demi de marks, un sandwich et un petit pistolet de dame. Les marks sont destinés à des réfugiés allemands, le sandwich, à lui-même, et le pistolet...
Partant de cet épisode marquant de son enfance, Die Reise propose un voyage saisissant dans le parcours du marionnettiste Felix Mirbt. Allemand immigré au Québec en 1953, il est le maître qui a repoussé les conventions de son art et inspiré toute une génération de marionnettistes. Francis Monty et Olivier Ducas, du Théâtre de La Pire Espèce, et Marcelle Hudon, tous trois issus de son école artistique, donnent vie avec ludisme au journal inédit que le maître, disparu en 2002, a laissé derrière lui. Sur scène, accompagnés des marionnettes de Mirbt et de musiciens hors pair (dont son neveu Clemens Merkel), ils composent un portrait aux multiples facettes, hommage à sa personnalité inoubliable.
À la fin de ses jours, Felix Mirbt a laissé une quantité phénoménale de marionnettes qui témoignent de l'évolution de son parcours artistique extraordinaire. Il a aussi laissé près de 500 pages où il entremêle des souvenirs de ce voyage initiatique et des réflexions théoriques sur son métier de créateur.
Monty, Ducas et Hudon ont tous trois côtoyé le maître et se sont d'ailleurs rencontré lors de leur collaboration sur les créations de Felix Mirbt. Ils se sont plongés dans ses écrits aux multiples versions, sont parti à la rencontre de ses anciens collaborateurs et ont réanimé certaines de ces marionnettes. Entourés de remarquables musiciens - Clemens Merkel, violoniste du Quatuor Bozzini et neveu de Felix, Nicolas Letarte, tapageur iconoclaste, et Alexis Dumais, virtuose - ils composent un portrait cubiste de cet artiste qui a largement participé à l'évolution de la marionnette contemporaine.
Mars 2009 : Laboratoire de création au festival Les trois jours de Casteliers à Montréal
Avril 2010 : Voyage en Ontario (Ottawa, Sarnia et Toronto) à la rencontre de la famille et des collaborateurs de Félix Mirbt
Juin 2010 : Résidence de création à Bishopton
Août 2010 à janvier 2011 : Répétitions à Montréal
Mars 2011 : Première version du spectacle au festival Les trois jours de Casteliers
Octobre à novembre 2011 : Résidence de création au Théâtre Français de Toronto
Décembre 2011 : Création au Théâtre Aux Écuries à Montréal
« Portrait passionnant d’un créateur qui mérite une plus grande reconnaissance »
(David Lefebvre, Montheatre.qc.ca)
« Véritable coffre aux trésors que le spectacle Die Reise ou les visages variables de Felix Mirbt. Le plaisir des comédiens qui redonnent vie aux marionnettes de Mirbt est contagieux. »
(Sophie Joli-Cœur, Voir)
Assistante du scénographe Jean Rabasse
Cirque du soleil
Dessins: Jean Rabasse assisté de JVL
Créé en 2005
GUY LALIBERTÉ
FONDATEUR
DANIELE FINZI PASCA
CONCEPTEUR ET METTEUR EN SCÈNE
LINE TREMBLAY
DIRECTRICE DE CRÉATION
JEAN RABASSE
SCÉNOGRAPHE
DOMINIQUE LEMIEUX
CONCEPTRICE DES COSTUMES
PHILIPPE LEDUC
COMPOSITEUR ET DIRECTEUR MUSICAL
MARIA BONZANIGO
COMPOSITRICE ET DIRECTRICE MUSICALE
HUGO GARGIULO
CONCEPTEUR DU JEU D’ACTEUR
ANTONIO VERGAMINI
CONCEPTEUR DU JEU D’ACTEUR
MARTIN LABRECQUE
CONCEPTEUR DES ÉCLAIRAGES
JONATHAN DEANS
CONCEPTEUR SONORE
DANNY ZEN
CONCEPTEUR DES ÉQUIPEMENTS ET DES GRÉEMENTS ACROBATIQUES
NATHALIE GAGNÉ
CONCEPTRICE DES MAQUILLAGES
Projet Mû
Photos: Projet Mû et JVL
Créé en 2012
TEXTE Nini Bélanger et Pascal Brullemans (édité chez Lansman)
MISE EN SCÈNE Nini Bélanger et Pascal Brullemans
ASSISTANCE Manon Claveau
SCÉNOGRAPHIE Julie Vallée-Léger
ÉCLAIRAGES David-Alexandre Chabot
CONCEPTION SONORE Nicolas Letarte
DIRECTION TECHNIQUE Charles Maher
COMÉDIENS Nini Bélanger, Pascal Brullemans
Prix
Cochon d'or de la meilleure production
En plus d’être lui auteur et elle metteure en scène, Pascal Brullemans et Nini Bélanger forment un couple dans la vie. En janvier 2001, ils ont vécu ensemble la perte de leur deuxième enfant. Avec Beauté, chaleur et mort, ils remontent le fil de ces événements pour décortiquer leur état de détresse post-traumatique. Que faire, comment se comporter dans les minutes, les heures, les jours qui suivent? Quoi dire, quoi être quand l’univers s’arrête? Et comment le représenter, dix ans plus tard, sur scène? Telle est la problématique soulevée par Beauté, chaleur et mort, véritable autopsie d’un couple plongé dans un abîme pire que la mort. Poème viscéral sur la résilience, ce spectacle, à la fois récit, témoignage et questionnement, explore les zones troubles qui existent entre représentation et réalité.
«Lorsque survient la mort d’un enfant, notre cerveau peine à assimiler cette réalité. La procédure de l’hôpital veut que l’on photographie le corps pour conserver une preuve. Après la mort de ma fille, j’ai longtemps vécu avec cette preuve. Chaque matin, lorsque je me réveillais, je devais la regarder pour me souvenir que ce n’était pas un cauchemar, mais la réalité. Le fait qu’il n’y ait pas de mot pour identifier un parent endeuillé ne tient pas du hasard. En évitant de nommer cette réalité, on souhaite collectivement s’en prémunir. Cette omission ne nous a pas laissé le choix. Il fallait passer par le théâtre pour pouvoir la nommer. »
Pascal Brullemans
Projet Mû
Photos: JVL
Créé en 2009
ADAPTATION Pascal Brullemans, d’après le roman Les belles endormies de Y. Kawabata
MISE EN SCÈNE Nini Bélanger
ASSISTANCE Manon Claveau
SCÉNOGRAPHIE Julie Vallée-Léger
ÉCLAIRAGES David-Alexandre Chabot
CONCEPTION SONORE Alexis Rioux
DIRECTION TECHNIQUE Charles Maher
COMÉDIENS Caroline Bouchard, Catherine-Amélie Côté, Michel Mongeau, Dominique Pétain.
Prix
Le spectacle reçut le prix de la meilleure mise en scène décerné par l’association Carte prem1ère.
n explorant le concept d’hyperréalisme développé lors des productions précédentes, Nini Bélanger choisit de présenter la troisième étape du cycle dans un espace non théâtral, soit une maison du quartier Hochelaga. Cette nouvelle expérience exigea une adaptation contemporaine du roman pour transposer l’action dans un contexte nord-américain. Le spectacle reprit l’affiche l’année suivante au théâtre La Chapelle. Cette dernière version du spectacle, plus sombre et plus fouillée, permit à Nini Bélanger de souligner la solitude du personnage qui attend la mort en compagnie de la jeune fille endormie.
Une coproduction du Jamais lu et de L’ACTIVITÉ, en collaboration avec le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui et le CNA présenté aux Écuries, CTDA, CNA et à Mons.
Photos: David Ospina
Créé en 2014
IDÉE ORIGINALE, TEXTE ET MISE EN SCÈNE : Olivier Choinière
TEXTES ET INTERPRÉTATION : Sarah Berthiaume, Michel Marc Bouchard, Dany Boudreault, Dominic Champagne, Olivier Choinière, Fabien Cloutier, Guillaume Corbeil, Stéphane Crête, Sébastien David, Rébecca Déraspe, Philippe Ducros, Carole Fréchette, Jean-Claude Germain, Guillaume Girard, Jean-Michel Girouard, Christian Lapointe, Justin Laramée, Marie-Hélène Larose-Truchon, Annick Lefebvre, Catherine Léger, Jean-Frédéric Messier, Anne-Marie Olivier, David Paquet, Camille Roy, Larry Tremblay et Lise Vaillancourt
ESPACE ET VISUEL: Julie Vallée-Léger
DIRECTION DE PRODUCTION, RÉGIE ET ÉCLAIRAGES : Marie-Aube St-Amant Duplessis
MUSIQUE SUR SCÈNE : Éric Forget
26 auteurs. 26 lettres. 26 adresses publiques. Un abécédaire. Une refondation de la parole et du sens des mots.
La langue, les mots, leurs sens ont le pouvoir de lier une communauté autour d’images, de référents, de débats. Ils ont aussi le dos large. Souvent – particulièrement en temps de crise sociale – on les récupère, les mate, les asservit au profit d’un inconsistant verbiage ambiant, d’un dérapage sémantique politique, d’une enflure langagière médiatique. Vingt-six auteurs luttent contre cette perte de sens en montant sur scène pour lire publiquement des lettres destinées à réhabiliter les mots qu’ils ont choisi de sauver de la vacuité. Les mots sont morts, vive les mots!
Jamais lu et Théâtre de Quat'sous
Photos: Yannick MacDonald
Créé en 2015-2016
Textes : Sarah Berthiaume, Joëlle Bond, Véronique Côté, Steve Gagnon, Mathieu Gosselin, Justin Laramée, Hugo Latulippe et Francis Monty
Mise en scène : Véronique Côté
Musique originale : Chloé Lacasse et Benoit Landry
Avec Sarah Berthiaume, Jean-Alexandre Beaudoin, Frédéric Blanchette, Joëlle Bond, Vincent Carré, Véronique Côté, Éveline Gélinas, Chloé Lacasse, Justin Laramée, Mathieu Gosselin et Benoit Landry
Assistance à la mise en scène et régie : Chloé Ekker
Espace scénographique : Julie Vallée-Léger
Lumière : Marie-Aube St-Amant Duplessis
Direction musicale : Benoit Landry
Théâtre de la Pire Espèce
Photos: JVL
Créé 2011 et 2012
Arbitres : Mathieu Gosselin, Alexandre Leroux-Gendron
Pugilistes : Olivier Ducas, Francis Monty, Marcelle Hudon, Christine Plouffe, Véronique Poirier, Lesly Velasquez et Marco Rojas de la Compañia Titular de Teatro de l'Universidad Veracruzana
Musiciens : Nicolas Letarte et Mathieu Doyon
Scénographe : Julie Vallée-Léger
Directrice de production et directrice technique : Clémence Doray
Assistante à la direction technique : Camille Robillard
Régisseur lumières : Régis Guyonnet
’objet au théâtre : outil, personnage, symbole…quoi encore ? Afin de cerner l’objet, de le traquer, de le disséquer, d’en révéler l’infini pouvoir d’évocation, la Pire Espèce produira en 2011 et 2012 quatre cabarets pour élargir l’univers du possible. Car notre civilisation en sait résolument trop peu sur les possibilités de l’objet au théâtre! Olivier Ducas et Francis Monty se lancent ainsi dans la science et invitent plusieurs artistes d’ici et d’ailleurs à se joindre à l’expérience. Prenant la courte forme comme laboratoire de recherche et le cabaret pour présenter leurs découvertes, ensemble, ils dissèquent l’anatomie de l’objet.
Chaque cabaret sera développé autour d’une hypothèse audacieusement scientifique, que nous appelons le « détonateur ».
À partir de 15 ans.
C'est bien connu, l'image vaut mille mots. Et l'objet alors ? Combien de mots vaut-il ? Lequel des deux, du mot ou de l'objet, met l'autre au tapis ? C'est bien ce que la Pire Espèce et ses accolytes cherchent à élucider à travers ce match féroce de l'objet VS le mot !
Extraits de presse
« Un spectacle éclectique et surprenant!»
(Cassandre Chatonnier, pieuvre.ca)
« Un véritable happening du théâtre d'objets et de manipulation. [...] Ce cabaret s'avère être le plus complet et le plus homogène des trois que nous ayons eu la chance de voir à Montréal. Une mise en scène plus élaborée, des transitions efficaces, une uniformisation du propos pour chaque numéro présenté, cet Anatomie de l'objet conclut la série d'une excellente manière.»
(David Lefebvre, montheatre.qc.ca)
Les imprévus ont cette propriété de nous emmener là où nous ne nous y attendons pas. En voici un qui a poussé nos spécialistes jusqu'en Absurdistan à explorer rien de moins que l'objet invisible. Et quel défi !
Voici donc toute l'équipe d'artistes-chercheurs partie à l'aventure d'un cabaret inexistant aux propos indéterminés, aux spectateurs absents et aux objets disparus. Imaginez (à défaut de voir).
Mais rassurez-vous, l'équipe de la Pire Espèce n'a pas chômé en ce 32 décembre 2011. Nos deux ambassadeurs Francis Monty et Olivier Ducas ont profité de cet espace intemporel au théâtre du Neihan pour nous concocter quelques leçons d'objets en vidéo dont ils vous donneront des nouvelles.
À suivre !
Qui n’a jamais entendu la mer dans un coquillage?
Dans le théâtre d’objets, le moindre caillou peut être une clé qui ouvre la porte à d’autres dimensions, Lilliput ou l’Olympe. L’objet agit sur le spectateur comme la potion d’Alice, version ultraconcentrée, pour le faire voyager parmi les étoiles ou à l’intérieur de lui-même. Il est le véhicule de l’imagination vers de nouvelles dimensions (les fameuses quatrième, cinquième et tutti quanti).
Après sa première étude sur l’objet inanimé, La Pire Espèce réunit pour ce deuxième exposé « objetiste » des spécialistes de la chose et se penche avec eux sur leur folie des grandeurs (et des « petiteurs »).
Extrait de presse
« Deuxième donc d'une série de quatre, ce cabaret anatomique explore davantage le théâtre d'objet et est beaucoup plus abouti que le premier. Il expose, avec folie et imagination, le talent indéniable des créateurs d'ici dans ce domaine si particulier du quatrième art. Une savoureuse fin de soirée, dans un espace... libre. »
(David Lefebvre, montheatre.qc.ca)
Le détonateur créatif du traité n°1 s’énonce ainsi : peut-on faire du théâtre d’objets sans manipulation?
Dix artistes-chercheurs de renommée mondiale présentent sur scène le résultat de leurs savantes recherches sur le sujet. Le Théâtre de la Pire Espèce, le Bob Théâtre (France), le Turak Théâtre (France), le Théâtre du Sous-marin jaune (Québec) et d'autres artistes éclairés lèvent le rideau sur les théories les plus étonnantes. Et le public saura s’y retrouver, grâce à l’esprit vif et vulgarisateur de deux éminents maîtres de cérémonie.
Extrait de presse
« Même si les animateurs affirment avec aplomb « qu’ici, nous sommes sérieux », le rire est définitivement au rendez-vous, grâce à une mise en scène comique et étonnamment efficace. […] Cette première soirée de L’anatomie de l’objet est d’une grande richesse,[…] le tout est une superbe initiation au théâtre de manipulation. »
(David Lefebvre, Montheatre.qc.ca)
En construction
Une production de 2PAR4, du Théâtre français du Centre national des Arts et du Théâtre la Seizième
Photos: JVL, Renaud Philippe, Antoine Quirion-Couture
Créé en 2016
Texte et mise en scène: Esther Duquette et Gilles Poulin-Denis
Collaboration à la mise en scène: Édith Patenaude
Interprétation: Esther Duquette, Frédéric Lemay, Gilles Poulin-Denis et Julie Trépanier
Éclairages: Itai Erdal
Scénographie et objets: Julie Vallée-Léger
Costumes: Drew Facey
Musique: Antoine Berthiaume et Jacques Poulin-Denis
Vidéo: Antoine Quirion Couture
Conseiller dramaturgique: Philippe Ducros
Conseiller artistique: Craig Holzschuh
Régie, assistance à la mise en scène et direction technique à la création: Julien Véronneau
Régie et direction technique en tournée: Kitty Hoffman
Janvier 2011. Un couple traverse les 5000 km qui séparent Montréal de Vancouver pour amorcer une nouvelle vie sur la côte ouest. Tentant d’apprivoiser leur ville d’adoption, les deux francophones se retrouvent rapidement confrontés à la difficulté de communiquer et de développer un réseau social. Alors qu’un long hiver pluvieux s’étire à l’extérieur, ils se replient tranquillement sur eux-mêmes. Les quatre murs de leur appartement dessinent dès lors les frontières d’un univers qui n’appartient qu’à eux. Mais combien de temps deux amoureux peuvent-ils vivre en marge du monde?
Librement inspiré de L’Hiver de force de Réjean Ducharme, Straight Jacket Winter est une œuvre autofictionnelle qui témoigne des répercussions sociales, affectives et identitaires liées aux mouvements croissants des populations.
Production Théâtre Hors Taxes en codiffusion avec La Manufacture
Photos: David Ospina, JVL
Créé en 2015
Texte Jean-Philippe Lehoux
Mise en scène Philippe Lambert
Assistance à la mise en scène et musique Olivier Gaudet-Savard
Avec Sarah Laurendeau et Jean-Philippe Lehoux
Décor, costumes et accessoires Julie Vallée-Léger
Éclairages Renaud Pettigrew
Un homme se lance le défi de partir à la rencontre de son prochain. « Le voyage, c’est les autres », paraît-il… Pour ne pas se laisser distraire de son objectif, il s’évade vers un endroit où il n’y a rien à voir: Normal, Illinois. Locataire d’une chambre à 40 $ au Motel 6, l’étranger sillonne chaque jour la ville à vélo en se demandant bien ce qu’il est venu faire là. Au cœur de cette communauté en apparence banale, le voyageur fera pourtant d’étonnantes rencontres!
Récit autobiographique sur le voyage et le rapport à l’autre, qui fait suite à Napoléon voyage présenté en 2014, Normal est né d’une expérience menée par le créateur Jean-Philippe Lehoux. Après avoir reçu quelque 700 suggestions de destinations « contournables » des spectateurs de La Licorne, il s’est posé un mois aux États-Unis en octobre 2013 pour répondre à cette question toute simple: peut-on voyager là où il n’y a rien à voir? Avec humour et dérision, l’auteur nous entraîne dans son périple où la peur et l’ennui feront place à l’ouverture et au dépassement de soi.
Jean-Philippe Lehoux, qui nous a précédemment offert la pièce Comment je suis devenue touriste, a écrit Normal dans le cadre d’une résidence d’auteur à La Manufacture. Philippe Lambert, avec qui il avait collaboré pour la pièce Napoléon voyage, signe la mise en scène de ce récit de voyage atypique.
Théâtre de l'Avant-Pays
Photos: Robin Pineda
Créé en 2017, à la Maison théâtre en 2018
Rêvé par :
Rébecca Déraspe au texte
Dinaïg Stall à la mise en scène
Julie Vallée-léger à la scénographie
Marie-Christine Lê-Huu à la collaboration artistique
Interprétation : Marie-Ève Bérubé et Marianne Dansereau
Régie des ombres : Noë Cropsal
Lumières : Marie-Aube St-Amant Duplessis
Conception sonore : Andréa Marsolais-Roy
Assistance à la mise en scène : Marie-Eve Lefebvre
Consultante à l'environnement sonore : Nancy Tobin
Coordination de production : Chloé Ekker
Régie générale et direction technique en tournée : Elise Neil
Direction technique : Maude Serrurier
Stagiaire à la production : Olena Khomyakova
Silhouettes d'ombres et accessoires : Julie Vallée-Léger et Dinaïg Stall
Atelier de construction de décor : Machine design appliqué
Coupe et confection du manteau : Helen Rainbird
Assistance aux accessoires : Catherine Goerner et Noë Cropsal
Mia, neuf ans, et sa fidèle acolyte se préparent en catimini à découvrir le monde. Munies d’un casque de hockey et d’un sac à dos bien rempli, les voici qui s’entraînent à vivre loin de ceux qu’elles aiment et à dormir sans crainte dans la nuit obscure… Mais ce rêve de partir est aussi une fuite en avant pour échapper à une grande peine d’amitié qui a laissé des blessures encore vives. Peut-on vraiment laisser ses peines derrière soi ? Et l’aventure est-elle bien là où l’on croit la trouver ?
UNE MISE EN SCÈNE LUMINEUSE
Tous les éléments sont réunis pour faire de Partout ailleurs un spectacle remarquable, tant la sensibilité du texte, qui dépeint de grands émois avec une tendre finesse, que la mise en scène, qui s’appuie sur la force évocatrice du théâtre d’ombres. Partout ailleurs est un spectacle vibrant, qui donne à lire ce qui traverse la tête et le cœur de la jeune Mia.
Quand on a neuf ans, qu’on est persuadée que nos amies nous ont trahie et qu’on ne peut plus leur faire confiance, la terre peut bien s’écrouler. Mia aura besoin de l’aide et du réconfort de Mia-Mia, son indéfectible complice, qui l’aidera à mettre au point son plan d’évasion. D’une façon émouvante et drôle, les deux acolytes feront face aux grands bouleversements que provoque une amitié d’enfance.
Sacré Tympan
Patrick Laroque: photographie
Crée en 2014
Pierre Labbé et Paul Livernois: idéation et textes
Pierre Labbé: musique
Pierre Labbé, Nicolas Letarte et Éric Forget: arrangements musicaux
Jacques Laroche: Mise en scène
Éric Poulin: éclairage et régie
Julie Vallé-Léger: Costumes et accessoires
Pendant que Maître Corbeau tient en son bec un sac de crottes de fromage, la cigale fait la DJ tout l’été. Ailleurs, un carnivore non identifié se fait embobiner par du bacon qui grouine tandis que trois compères canins jouent de malice pour assouvir la faim qui les dévore. Et c’est dans le jazz, la musique actuelle, l’électronique, le rap et le jeu clownesque que puise ce microcosme pour croasser, japper, chanter et nous tendre un miroir… pas si déformant. Les humains, bête ou ne pas bête ?
En construction
Le crachoir
Photos : Catherine Aboumrad
2015, CTD'A Jean-Claude-Germain
Textes et mise en bouche David Paquet
Oeil extérieur Annick Lefebvre, Karine Sauvé
Conseillère à la scénographie Julie Vallée-Léger
Éclairages Marie-Aube St-Amant Duplessis
Régie Mylène Caya
Direction de production Manon Claveau
L’auteur David Paquet, seul en scène, offre à son public complice une soirée de chaleur et de connivence sous la forme d’un stand-up poétique qui dénonce, questionne, examine et plonge le spectateur dans un univers fantaisiste et surréel.
Ses textes livrés dans l’ordre ou dans le désordre, selon l’humeur de la soirée, souvent caustiques, mais désarmants d’humour et d’humanité, forment une mosaïque d’histoires courtes, de perles philosophiques et poétiques, de bizarreries et de vérités de biscuits chinois.
Production Théâtre Debout
2015
TEXTE FRANÇOIS ARCHAMBAULT ET EMMANUELLE JIMENEZ
COLLAGE ET MISE EN SCÈNE GEOFFREY GAQUÈRE
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE STÉPHANIE CAPISTRAN LALONDE
Avec BENOIT DAGENAIS, MURIEL DUTIL, MAXIM GAUDETTE et JOHANNE HABERLIN
DÉCOR ET COSTUMES JULIE VALLÉE-LÉGER
ÉCLAIRAGES MARIE-AUBE ST-AMANT
MUSIQUE NICOLAS BASQUE
Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Ces trois questions à la fois simples et complexes, mais définitivement universelles, sont explorées dans cette pièce réunissant divers tableaux qui prennent la forme de réflexions, de témoignages, de poèmes, de chants, de chœurs ou de monologues. Du big bang à l’existence de Dieu, du génome à la sélection naturelle, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, les personnages de ce cabaret métaphysique tentent de percer ce mystère auquel nous participons tous : LA VIE !
Derrière le texte de François Archambault et Emmanuelle Jimenez se cache une rencontre avec quatre savants : un physicien des particules, un généticien, une théologienne et un psychologue. Artistes et scientifiques se sont interrogés sur l’âme humaine et sur notre présence dans l’univers. Le fruit de ces rencontres se retrouve dans Le dénominateur commun, spectacle festif et baroque où, tels des explorateurs, nous creuserons tous ensemble cette matière !
Le Théâtre Debout est de retour à La Licorne pour une troisième saison consécutive, après avoir présenté Amour/Argent en 2013 et Le cellulaire d’un homme mort en 2014. Geoffrey Gaquère, qui signait les mises en scène de ces derniers spectacles, nous revient avec ce texte écrit à quatre mains par François Archambault ( Tu te souviendras de moi ) et Emmanuelle Jimenez ( Rêvez, montagnes ! ).
Photos: Jeanne Bertoux, Stéphanie Capistran-Lalonde, JVL
En construction
Théâtre du Tandem
Créé en 2010 à Rouyn Noranda
Texte : Jaquy Lamps
Interprétation : Solène Bernier, Alexandre Castonguay, Stéphanie Lavoie, André Bernier (voix)
Mise en scène : Jean-Guy Côté
Costumes : Paco Bureau
Décor : Valéry Hamelin
Conception des objets : Julie Vallée-Léger
Direction du théâtre d’objet : Francis Monty
Conception sonore : Billy Larivière
Conception des éclairages, direction technique, régie et direction de production : Lyne Rioux
Pâris est réserviste de l’armée du pays des Dix Mille Lacs, un pays voisin des États-soumis. Il doit annoncer à Hélène, sa nouvelle conjointe originaire des États-soumis, qu’il est mobilisé pour aller combattre dans le Lointainistan à côté des soldats étassoumiens. Sa soeur Cassandre se questionne sur les véritables motifs entourant les combats qui ont cours au Lointainistan.
En route pour rejoindre ses compagnons d’armes, Pâris rencontre des déserteurs de l’armée étatssoumienne qui l’informent que la guerre au Lointainistan est en fait une diversion pour envahir son propre pays. Les États-soumis veulent s’emparer des immenses réserves d’eau du pays des Dix Mille Lacs, donnant raison aux prédictions de Cassandre. Pâris et Cassandre n’auront alors de cesse pour convaincre les citoyens de s’opposer au projet des États-soumis, au désespoir d’Hélène qui ne demande qu’à être tranquille.
Théâtre Ébouriffé
Photos : Jeremie Battaglia
Laboratoire de recherche 2011
Texte et Mise-en-scène : Marie-Eve Huot
Interprétation : Marie-Eve Carrière et Klervi Thienpont et éventuellement Nicolas Germain-Marchand et Hubert Lemire à la lecture du Jamais lu
Objets, rétroprojections et costumes lors des labos : Julie Vallée-Léger
C'est Cédric Lord qui à créé le décor final et Geneviève Bouchard et Cynthia St-Gelais, les costumes.
Amélie a onze ans. Pour apprivoiser l'absence de son père, elle se réfugie dans le silence et plonge dans l'univers passionnant de l'aviation. Sur le babillard au-dessus de son lit, le soir, elle épingle les photos d'Amelia Earhart, de Charles Lindberg et de Léonard de Vinci. En nous racontant la grande histoire de l'aviation et la petite histoire de son papa, Amélie retrouve ses ailes et se découvre une passion nouvelle : les papillons.
Dans le cadre du Festival Phénoména à Salla Rosa, Montréal automne 2019
Photos : Caroline Hayeur
Animation: Marcus et M. Poulpe.
Metteurs en scène: Olivier Ducas et Francis Monty.
Fission sonore: Nicolas Letarte-Bersianik.
Scénologie visuelle: Julie Vallée-Léger.
Créateurs et interprètes: Les tables tournantes (Marie-Pascale Bélanger, Gaëlle Bridoux, Joanie Fortin, Mylène Guay, Iris Richert), Olivier Ducas, Mathieu Gosselin, Marcelle Hudon, Catherine Lavoie Marcus, Alexandre Leroux et Karine St-Arnaud.
Assistance à la mise en scène: Martine Richard
Coproduction: Théâtre de la Pire Espèce et Les Filles Électriques — Festival Phénomena
Photos: François Léger-Savard
Aux Écuries, juin et octobre 2019
De et avec Firas Al Haddad, Mario Alhaj, Lili Azerad, Joëlle Beaugrand-Champagne, Émile Béliveau-Hameury, Raphaël Bencheqroun, Rémy Bouchard, Béatrice Brailovsky, Nathan Bussière, Kayla Cavallo, Rosalie Caron, Amélie Chagnon, Julia Clarke, Alexandra Corbeil, Édouard David, Léa Desmars, Ghadi Fallouh, Noah Farley-Pineau, Marianne Fortier, Grégoire Giroux, Aya Guenda, Theria Kandja, Nina Klioueva, Antoine Labelle, Sarah Laberge, Léa Laliberté-Lévesque, Émi Lessard, Matisse L’Heureux, Marianne Locas-Ouimet, Sidiki Mansare, Éliane Marin, Ève Martel, Louis-Maxime Morin, Mika Pluviose, Albertine Poirier, Adèle Pomerleau, Yousra Rahem, Noémie Roy, Irène Sierra, Maïté St-Louis Ventura, Romane St-Pierre, Malek Thériault-Bouayad, Adèle Tremblay, Mariana Valley-Romero et Sonia Vetra.
Acteur invité : Pierre-Antoine Lasnier
Musique : Enes Ammar, Antonin Couvrette, Grégoire Giroux, Zayan Hubert-Ferraiolo, Florence Lorimier-Dugas et Marina Trpkovic, sous la direction musicale de Jean-Philippe Lajeunesse (contribution artistique de Lorenzo Somma).
Écriture scénique : Anne-Marie Guilmaine et Claudine Robillard
Édition des textes et dramaturgie : Pierre Lefebvre
Idéation et accompagnement dramaturgique : Michel Stringer
Scénographie : Julie Vallée-Léger
Conception et régie d’éclairages : Marie-Aube St-Amant-Duplessis
Stylisme : Robin Brazill
Direction de production : Samuel Patenaude
Direction technique et régie de plateau : Maryline Gagnon
Régie sonore : Gabriel Filiatreault
Conception outils promotionnels : Élise Lafontaine et Samuel Gougoux (à partir d’une création visuelle des adolescents)
Le pouvoir expliqué à ceux qui l’exercent (sur moi) s’offre comme un vibrant kaléidoscope composé des questionnements inquiets, réinterprétations du monde et tentatives d’espérance de plus de deux cents adolescents sondés dans les deux dernières années. Créé avec eux, porté par eux, mais adressé aux adultes, le spectacle présente une radiographie saisissante de ceux et celles qui, ni enfants ni adultes, s’apprêtent à hériter de l’état actuel du monde.